Douleur
L’oeuvre
Titre | Douleur |
Date | 1908 |
Technique | Huile sur toile |
Dimensions (HxL) | grandes dimensions |
Signature | |
Propriétaire | Non localisé |
Informations complémentaires
Littérature et fortune critique :
Art et Critique, avril 1908 : Catalogue, Tableaux de Mme Marguerite Radoux : 1. Joie ; 2. Douleur ; 3. Portrait de Mme Van den Boorn-Coclet ; 4. La Sœur tourière ; 5. Vieille religieuse priant ; 6. Pax ; 7. Deux bonnes langues ; 8. Plein Air ; 9. Dans la loggia ; 10. Un trio ; 11. Le marché à Trélon ; 12. Le chef d’orchestre ; 13. L’abat-jour rose ; 14. Dans le jardin ; 15. Une partie de bridge. »
La Meuse, 9/4/1908, p. 2 : « Le dimanche 12 avril prochain s’ouvrira, au Cercle des Beaux-Arts, l’Exposition des œuvres de Mme Marguerite Radoux et de M. Richard Heintz. Une courte visite à l’atelier de Mme Radoux nous a montré un lot de tableaux et d’esquisses que l’intéressante artiste se propose de soumettre au public. A signaler parmi maintes toiles profondément conçues, deux compositions importantes, dont l’une, intitulée « Joie » et l’autre « Douleur » retiendront longtemps l’attention des visiteurs ».
Citée dans J. Maus, Les Tendances Nouvelles, n° 46, s.d. (probablement 1908-1909-1910), Nicolas Pomansky, Antonio Rizzi, Marg. Radoux, Louthy Beckers, p. 1064 : « Marguerite Radoux. Une Joie maternelle épanouie – robuste sein qui se cambre et désir impérieux du tout petit – Mlle Radoux nous évoque cette vieille et très jeune icone de l’humanité. Voici ailleurs la désolation morne, le vide, la douleur sans issue d’une femme pleurant un être disparu ; exempte de sensiblerie, la scène est poignante. […].
Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Grand Palais des Champs-Elysées, le 1er mai 1912, Paris, 1912 : p. 137. Marguerite Radoux : Douleur (1547) et Marché à Angoulême (1548).
La Charente, 14/5/1912 : « Les journaux de Paris, en rendant compte de l’exposition annuelle du Salon des Artistes français, citent parmi les toiles remarquées deux tableaux signés Marguerite Radoux. Douleur et le Marché d’Angoulême, de Mme Radoux, sont, dit le Gaulois, d’une tonalité très juste et marquent un vrai talent. Les Débats, le Journal signalement également les tableaux de Mme Radoux parmi ceux qui, en salle 32, retiennent plus particulièrement l’attention des connaisseurs. Or Mme Marguerite Radoux, qui a conservé pour le monde des arts son nom de jeune fille, déjà consacré par de précédents succès, est aujourd’hui Mme Oustrières, femme de M. le substitut du procureur de la République d’Angoulême. Nous adressons à cette artiste de talent nos bien sincères compliments ». S. Duny ?
Le Pays d’Ouest (Angoumois, Saintonge, Aunis, Poitou), Revue illustrée des Provinces de l’Ouest et de leurs Colonies, n° 10, [mai ?] 1912, p. 319 : « Les journaux de Paris, en rendant compte de l’exposition annuelle du Salon des Artistes français, citent parmi les toiles remarquées deux tableaux signés Marguerite Radoux. Douleur et le Marché d’Angoulême, de Mme Radoux, sont, dit le Gaulois, d’une tonalité très juste et marquent un vrai talent. Les Débats, le Journal signalement également les tableaux de Mme Radoux parmi ceux qui, en salle 32, retiennent plus particulièrement l’attention des connaisseurs. Or Mme Marguerite Radoux, qui a conservé pour le monde des arts son nom de jeune fille, déjà consacré par de précédents succès, est aujourd’hui Mme Oustrières, femme de M. le substitut du procureur de la République d’Angoulêmes (sic). Les musicologues connaissent aussi le nom du grand compositeur belge. Dernièrement décédé à Liège. Radoux laisse une œuvre musicale considérable. Son nom doit être rapproché de celui de César Frank (sic). Comme l’auteur des Eolides, Radoux fut aussi un chef d’école. La lyre et la palette peuvent figurer dans le blason de cette famille ».
Le Pays d’Ouest (Angoumois, Saintonge, Aunis, Poitou), Revue illustrée des Provinces de l’Ouest et de leurs Colonies, n° 11, [automne ?] 1912, p. 328 : (Salon des artistes français 1912) : « Ajoutons à cette longue liste, Mme Marguerite Radoux, la femme de M. Oustrières, substitut à Angoulême. Elle a donné au Salon des Artistes français, une Douleur trop noyée de bitume et un Marché à Angoulême, de couleur hardie, où j’ai reconnu, malgré tout, des lieux familiers. »
Journal des Débats, 30/4/1912, Le Tour du Salon de la Société des artistes français : « Salle 32 […] Marguerite Radoux, Douleur. »
Expositions :
1908, 12 au 22 avril, Liège, Cercle des Beaux-Arts, avec Richard Heintz
1908, mai, Liège, Palais des Beaux-Arts, Œuvre des Artistes
1909, mai, Salon de Liège, Société pour l’encouragement des Beaux-Arts
1912, mai, Paris (Grand Palais), Salon de la société des artistes français
Reproductions :
Remarques :
Cette toile fait le pendant de Joie (non localisée).