Rue du Cheval blanc à Angoulême
L’oeuvre
Titre | Vieille rue du Cheval blanc |
Date | 1912 |
Technique | Huile sur toile ? |
Dimensions (HxL) | ? |
Signature | |
Propriétaire | Non localisée |
Informations complémentaires
Littérature et fortune critique :
Claude Genval, Wallonia XXI, février 1913, p. 132 (les Expositions, Cercle des BA) : « Nous avons revu avec joie des œuvres puissantes et lumineuses de Madame Marguerite Radoux-Oustrières. Le métier de cette belle artiste garde sa virile et synthétique robustesse ».
La Meuse, 17/2/1913, p. 1 (F.R.) : [à propos d’un Salon qui se tient cet hiver à Liège, sans plus de précisions] : « Mme Radoux-Oustrières m’a conduit à Angoulême et dans le Périgord ».
S. Duny, La Charente, 18/4/1913 : « Beaux-Arts. L’hôtel des Postes, ce temple des merveilles culinaires, restauré avec infiniment de goût par M. Roy, abrite en ce moment une intéressante exposition d’artistes et d’amateurs charentais, qui constitue une des attractions de la vente de Charité annoncée par la « Charente ». […] Du haut des remparts de Beaulieu, quand le soleil se couche, en fin d’été, nous avons admiré les maisons de l’Houmeau dorées par les rayons de l’astre déclinant, les prairies où achèvent de sécher les lessives, les cimes des peupliers embrasés et la Charente, bleue et miroitante, traçant dans ce paysage de rêve sa courbe admirable ; Mme Oustrières l’a bien vu elle aussi, et comme elle a su traiter cette vibrante impression ; plus loin, en suivant toujours les remparts, on aperçoit sur la droite, l’une des dernières vieilles rues qui nous restent ; pignons croulants, fenêtres anciennes, contrevents verts menaçant de quitter leurs gonds, le soleil joue sur tout cela et évoque de sa lumière caressante la poésie des vieilles choses ; nous avons vu cela, mais Mme Oustrières l’a fixé en une toile exquise. Vienne la pioche des démolisseurs (et ce quartier paraît mûr pour l’usage de cet outil) et notre vieille rue du Cheval-Blanc survivra dans cette vision prestigieuse. L’envoi de Mme Radoux-Oustrières obtient à juste titre un très vif succès, dont il convient de la féliciter chaleureusement […]
Le Petit Havre, 20 novembre 1913, p. 2 : « Beaux-Arts. Le Havre-Artiste inscrit aujourd’hui un nouveau nom sur ses tablettes, celui de Mme Marguerite Radoux-Oustrières, dont le mari fait depuis peu partie de la magistrature de notre cité. Sous cette signature, Marguerite Radoux, c’est un talent véritable qui se révèle au public havrais en six toiles exposées actuellement chez Mme Le Bas. La peinture féminine semble s’être attachée surtout depuis l’évolution des écoles réentes, à se détacher franchement des mièvreries qui lui furent souvent reprochées et qui, longtemps, trahirent leurs origines. Elle affecte désormais une vigueur et une recherche personnelle qui me paraissent avoir été heureusement atteintes dans l’œuvre de Mme Marguerite Radoux. On remarquera sûrement avec intérêt ces toiles d’une variété de composition et d’une habilité d’exécution fort estimables. Elles accusent un tempérament. […]
La note plus personnelle se souligne dans les paysages, dans la Petite place à Angoulême, dans la Vieille Rue, d’une notation heureuse, et surtout dans le Marché à Angoulême, excellent morceau, largement brossé, avec un saisissant effet de lumière crue dont l’éclat est encore amplifié par le contraste d’un lointain de campagne, d’une observation parfaite, d’une traduction excellente.
Expositions :
1913, février, Liège, rue des Chiroux/Cercle des Beaux-Arts
1913, avril, Angoulême, Hôtel des Postes
1913, novembre, Le Havre, chez Mme Lebas
Reproductions :
Remarques :