Tout le monde travaille

Informations complémentaires

Littérature et fortune critique : 

La Meuse, 23/3/1910, p. 1 : Au Cercle des Beaux-Arts, Mme Marguerite Radoux. M. Guillaume Muller.  Parmi les artistes liégeois qui affirment un talent original et personnel, Mme Marguerite Radoux occupe une des premières places. On ne sent dans ses œuvres aucune réminiscence, mais seulement un tempérament vibrant et spontané qui s’exprime avec la plus loyale et la plus intrépide franchise.  Point de préoccupation de flatterie, mais la seule volonté de traduire pleinement des impressions sincères. Et ce n’est pas si mal, ma foi, par ces temps de démarquage impudent et d’imitation servile.  Mme Marguerite Radoux expose une trentaine de tableaux qui tous se recommandent à l’attention par l’impétuosité de leur coloris et la fougue de leur inspiration. Ne cherchez pas un dessin trop précis, des lignes méticuleusement tracées ; ne regardez que les jeux de la lumière et goûtez l’ivresse de la couleur. Voyez ces portraits (Nos 1 et 3) qui sont autant d’esquisses joyeusement peintes, et ces savoureux pastels (Nos 4 et 5) d’un esprit délicieux. On remarquera aussi Causerie du soir, La partie de piquet, Tout le monde travaille, Sous la lampe et puis le portrait de l’artiste, d’un mouvement très gracieux, très vivant, peint en pleine pâte. C’est là un très beau morceau qui atteste chez l’artiste une réelle virtuosité.

Expositions : 

1910, mars, Liège, Cercle des Beaux-Arts, avec Guillaume Müller

Reproductions : 

Remarques :