Vieille religieuse priant

Informations complémentaires

Littérature et fortune critique : 

Art et Critique, avril 1908 : Catalogue, Tableaux de Mme Marguerite Radoux : 1. Joie ; 2. Douleur ; 3. Portrait de Mme Van den Boorn-Coclet ; 4. La Sœur tourière ; 5. Vieille religieuse priant ; 6. Pax ; 7. Deux bonnes langues ; 8. Plein Air ; 9. Dans la loggia ; 10. Un trio ; 11. Le marché à Trélon ; 12. Le chef d’orchestre ; 13. L’abat-jour rose ; 14. Dans le jardin ; 15. Une partie de bridge. »

La Meuse, 15/4/1908 : « Au jour le jour.  Au Cercle des Beaux-Arts. Exposition Marguerite Radoux – Richard Heintz.  Le Cercle des Beaux-Arts abrite en ce moment une Exposition hautement intéressante. Aussi bien les deux artistes qui exposent sont-ils au nombre de ceux qui apportent dans leurs œuvres une réelle originalité, une vision personnelle des choses, un amour passionné de leur art. Déjà Mme Marguerite Radoux et M. Richard Heintz ont réuni leurs œuvres en des expositions particulières et nous avons gardé le souvenir du joli salonnet qui fit courir tous les amateurs d’art au local Renson, boulevard d’Avroy. Cette fois encore, les visiteurs sont très nombreux chaque jour dans la boîte à cigares qui sert de local au Cercle des Beaux-Arts.  *** Mme Marguerite Radoux expose une quinzaine de toiles, dans lesquelles on reconnaît la spontanéité et la sûreté de sa vision, sa palette vigoureuse, ses couleurs expressives.  Nous dirons tout de suite que nos préférences vont à ses tableautins. Certes, nous admirons les qualités du portrait de Mme Van den Born-Coclet et certaines parties du grand tableau Douleur, d’une émouvante sincérité. Nous apprécions aussi la belle sobriété de tons qui caractérise les trois toiles figurant de vieilles religieuses ; ce sont là pages solidement faites et d’une remarquable puissance d’expression.

Le Petit Havre, 20 novembre 1913, p. 2 : « Beaux-Arts. Le Havre-Artiste inscrit aujourd’hui un nouveau nom sur ses tablettes, celui de Mme Marguerite Radoux-Oustrières, dont le mari fait depuis peu partie de la magistrature de notre cité. Sous cette signature, Marguerite Radoux, c’est un talent véritable qui se révèle au public havrais en six toiles exposées actuellement chez Mme Le Bas. La peinture féminine semble s’être attachée surtout depuis l’évolution des écoles réentes, à se détacher franchement des mièvreries qui lui furent souvent reprochées et qui, longtemps, trahirent leurs origines. Elle affecte désormais une vigueur et une recherche personnelle qui me paraissent avoir été heureusement atteintes dans l’œuvre de Mme Marguerite Radoux. On remarquera sûrement avec intérêt ces toiles d’une variété de composition et d’une habilité d’exécution fort estimables. Elles accusent un tempérament. […]
Une étude de Religieuse montre une touche délicate.

Expositions : 

1908, 12 au 22 avril, Liège, Cercle des Beaux-Arts, avec Richard Heintz

1913, novembre, Le Havre, chez Mme Le Bas

Reproductions : 

Remarques :